L’activité de freelance, comment débuter ?

Activité Freelance

Avant de se lancer comme freelance indépendant, il est important de réfléchir à différents points à prendre en compte dans le cadre de son activité.

Réalisation et étapes d’un bilan prévisionnel

Le bilan prévisionnel est indispensable à l’état des lieux d’un certain nombre d’éléments capitaux comme :

  • Les ressources à venir de l’indépendant freelance en fonction du chiffre d’affaire,
  • Les dépenses en terme de besoins matériels (ordinateur, logiciel…), de frais inhérents à l’activité (restauration, nuits d’hôtel, déplacement, etc…), de frais de fonctionnement (comptable, assistante…).

  • L’estimation des cotisations sociales auxquelles vous êtes soumis et autres impôts et taxes à prendre en charge par l’entreprise.

Le chiffre d’affaire prévisionnel et les dépenses

Cette étape est ardue car il faut envisager ce que l’activité doit générer comme CA pour que celle-ci soit viable. Établir un tarif de prestation, le nombre de missions à mettre en œuvre etc…

Il s’agit également de budgétiser son besoin en matériel de départ et autres frais annexes.

Quel statut juridique pour quel régime social ?

Le régime social sera déterminé par le choix du statut juridique.

Pour débuter une activité de freelance, tous les statuts juridiques pour une activité d’indépendant sont envisageables :

  • L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité),
  • L’EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité limité),
  • SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle).

Si vous souhaitez être salarié de votre activité, il faudra opter pour le portage salarial.

Constitution d’une EURL :Avec ce statut, vous êtes l’unique gérant de l’entreprise et vous serez affilié au régime social des travailleurs indépendants.
L’EURL est une « personne morale », c’est à dire indépendante du fondateur. L’entreprise possède son propre patrimoine.


Fiscalement : vous êtes imposable sur le revenu des personnes physiques (IRPP) ou  sur l’impôt sur les sociétés (IS).

Constitution d’une EIRL : Avec ce statut, vous êtes gérant unique et vous n’avez pas d’identité juridique distincte de l’entreprise, ce qui, en cas de dettes,  engage vos biens personnels.

Fiscalement : vous êtes assujettis à l’impôt sur le revenu (IR), à moins que vous ne choisissiez l’imposition sur les sociétés (IS). A déterminer lors de la création.

Constitution d’une SASU : avec ce statut, en tant que président et si vous vous versez un salaire, vous êtes rattaché au régime général de la sécurité sociale.
Vous êtes considéré comme  « assimilé salarié ». La SASU est imposable sur ses bénéfices à l’IS.

La fiscalité foncière pour les entreprises individuelles (EURL EIRL SASU) :

Toutes les entreprises individuelles sont soumises obligatoirement à la cotisation foncière des entreprises.
Elle se détermine en fonction du chiffre d’affaire et des dispositions prises par la localité dans laquelle vous choisissez de domicilier votre activité.
Cependant une exonération de cette taxe est accordée la 1ere année civile de l’exercice.

Trois options pour les entreprises individuelles redevables de la TVA :

La franchise à base de TVA : il n’y a pas de collecte de TVA et pas de récupération de TVA. Cette exonération s’applique à partir d’un seuil à ne pas dépasser en fonction du type d’activité.

Le régime réel simplifié de TVA : L’entreprise verse des acomptes trimestriels ou semestriels de TVA et est soumis à une déclaration annuelle. Le montant  réel dû correspond à la TVA collecté moins la TVA déductible.

Le régime réel normal de TVA : La déclaration de TVA se fait mensuellement pour les activités de négoce, fourniture de logement, vente à consommer sur place dont le CA dépasse 789 000 euros et pour les activités non commerciales et de prestations de service dont le CA dépasse 238 000 euros.

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